Rappel pour locataires

En mars 2022, le Comité des citoyens du Mile End (CCME) organisait une soirée pour le droit au logement avec la présence d’intervenants montrant des pistes de solutions aux problèmes de hausse abusive de loyer, d’éviction, ou tout problème lié au droit du logement.

Revoici ces informations:

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Comité Logement du Plateau Mont-Royal, Annie Legault

www.clpmr.com / clplateau@clpmr.com / 514-527-3495
Lundi : 9 h à 12 h et 13 h à 17 h
Mardi : 9 h à 12 h (fermé en après-midi)
Mercredi : 9 h à 12 h et 13 h à 17 h
Jeudi : 9 h à 12 h et 13 h à 17 h

Messages clefs :

• Le Comité Logement offre une clinique téléphonique pour répondre aux questions
• Les propriétaires prétendent que les locataires n’ont que deux choix : accepter la hausse proposée, ou quitter le logement. Ce n’est pas vrai, vous pouvez la refuser et rester dans votre logement. Ça sera au propriétaire d’aller au tribunal administratif du logement (TAL, autrefois appelé Régie du logement) avec détails pour tenter de justifier l’augmentation.
• Contacter le Comité Logement pour de l’aide à déchiffrer le calcul fait par le propriétaire (assurances, …).
• Contacter le Comité Logement pour toute autre question.

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Clinique juridique du Mile End, M^e Emmanuelle Moussa

www.melc.ca / info@melc.ca / 514 507-3054
Les mercredis après-midi à la Mission Mile End (sur rendez-vous jusqu’à nouvel ordre)

Messages clefs :

• La clinique possède un registre de toutes les décisions au TAL qui offrent jurisprudence utile pour les locataires.
• Seul un propriétaire individuel (ou en couple) peut faire une reprise d’un logement (pour loger quelqu’un de la famille proche). Protections pour les gens 70 ans et plus, avec faibles revenus y ayant vécu pendant 10 ans et plus.
• Lors de travaux majeurs :
  • Avis de 10 jours, à moins que l’évacuation ne soit nécessaire ou que celle-ci n’excède pas une semaine.
  • Si l’évacuation du logement est nécessaire et qu’elle doit durer plus d’une semaine, l’avis doit être donné au moins 3 mois avant l’évacuation.
  • L’avis doit comporter :
    • la durée de l’évacuation
    • le montant offert au locataire à titre d’indemnité afin de couvrir les dépenses (ex. frais de déménagement, d’entreposage, etc.)
  • Le propriétaire n’est pas obligé de trouver un logement temporaire, mais si le loyer de ce dernier est plus cher, le propriétaire doit payer la différence.
  • Le locataire a le droit de retourner après que les réparations seront complétées, au prix du loyer inclut dans son bail. Aucune augmentation avant la fin du bail.
  • Si l’avis n’inclut pas tous les détails et vous les apprenez lors de l’audience au TAL, vous pouvez demander que la séance soit ajournée, pour vous donner le temps de les évaluer.

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Portes orange

www.portesorange.com
Joseph Sami Aura: 514.602-5634 / ts@josephsamiaura.com
Régine Fourteau: r.fourteau@gmail.com

Messages clefs de soutien psychologique :

• C’est normal de se sentir stressé lorsqu’on fait face à une situation difficile de logement
• Ne niez pas vos émotions, soyez conscient
• La seule façon que nous avons d’y faire face : être méthodique pour savoir ce qui nous fait le plus peur et quelles sont nos possibilités pour y faire face.
• Il y a toujours un moment de sidération quand on se retrouve face à une situation à laquelle nous ne nous attendions pas.
• Passé ce moment où on peut figer, vient le moment de se mettre en action.
• Mais même quand on se met en action, il est possible de continuer à ressentir les symptômes du stress.
• Et là, il s’agit de vider son cerveau. En effet, le cerveau veut nous protéger.
• Et donc la meilleure façon de nous protéger c’est de se répéter les choses pour être sûr de ne rien oublier. Pour essayer d’atténuer ce symptôme, il est conseillé de faire une (des) liste(s), de parler de ce que nous vivons, de trouver du soutien.
• Sortir les choses de notre cerveau permet de prendre du recul et d’avoir d’autres points de vue, des idées auxquelles nous n’avions pas pensé.
• En plus de faire des listes, il faut trouver des choses qui nous font du bien.
• Ça peut paraître comme une perte de temps en situation d’urgence, mais c’est aussi un moyen de se récompenser et de faire redescendre la pression et de reprendre des forces.
• Pour ça, il faut savoir ce qui nous fait du bien : ex. danser dans son salon, prendre un bain, chanter.
• Le but : se récompenser après avoir fait les démarches nécessaires pour se sortir de la situation.
• Il est aussi bon de reconnaître les émotions que nous vivons (injustice, colère…) pour qu’elles ne restent pas enfermées en nous. Une fois qu’elles sont identifiées, il est plus facile d’y faire face. Si elles ne sont pas nommées, elles peuvent devenir des angoisses.
• Il faut faire attention aussi à ce que ça peut faire resurgir de notre passé.

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Autres ressources

CLSC du Plateau-Mont-Royal

Aide à la recherche de logement et défense des droits des locataires
Renée-Ève Dionne: 514-521-7663

CLSC St-Louis -du-Parc

Besoin de parler? On vous écoute. Soutien en personne ou en ligne.
Évaluation de la situation et des besoins, conseils, orientation vers d’autres services du CLSC ou vers des ressources d’aide près de chez vous.
15, rue Mont-Royal est. / 514-527-2361 poste 1466

Info-social 811

Service de consultation téléphonique, permet de joindre rapidement un professionnel en intervention psychosociale, 24h/24.
Téléphonez au 811

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Appui du FRAPRU à la lutte pour le droit au logement du CCME

Bonjour! Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), qui regroupe quelque 145 organismes actifs dans les différentes régions du Québec, appuie sans réserve la lutte du Comité des citoyens du Mile End pour défendre les droits des locataires et plus largement, pour faire progresser le droit au logement.  Depuis 43 ans, notre regroupement intervient principalement sur les enjeux reliés au logement, mais il est également actif dans la lutte contre la pauvreté, ainsi que dans celle pour la protection des services publics et des programmes sociaux.  Pour le FRAPRU, le logement est un droit fondamental, un bien essentiel auquel tous et toutes doivent avoir pleinement accès.  Et il considère que les États québécois et canadiens ont la responsabilité de le faire progresser, comme ils se sont engagés à le faire lorsqu’ils ont signé le Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU, en 1976.   C’est fort de ces principes que le FRAPRU appuie la lutte  menée collectivement par plusieurs organismes du Mile End, pour soutenir certains locataires aux prises avec des propriétaires peu scrupuleux.   Il soutient notamment la démarche collective qui vise à organiser une soirée d’information et de mobilisation locale, le mercredi 9 mars, à laquelle contribueront également le Comité de logement du Plateau Mont-Royal, la Clinique juridique du Mile End et des ressources psychologiques de La Porte Orange. Le FRAPRU souhaite que cette collaboration aboutisse à de fructueuses démarches pour la défense des locataires concernés! Solidairement, Marie-José Corriveau Coordonnatrice du FRAPRU